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dimanche 30 octobre 2011

Assad promet un «séisme» en cas d'intervention en Syrie

  
C'est sa première interview à un média occidental depuis le début de l'insurrection en Syrie, il y a sept mois. Dans un entretien au Daily Telegraph de dimanche, Bachar el-Assad a menacé les Occidentaux d'un nouvel Afghanistan s'ils s'avisaient d'intervenir en Syrie. «Il existe une ligne de faille et si vous jouez avec celle-ci vous risquez de provoquer un séisme», affirme-t-il. «Voulez-vous connaître un nouvel Afghanistan ou même des dizaines d'Afghanistan ? Un problème en Syrie embrasera toute la région», prévient-il. «Damas est désormais le centre de la région. Si l'idée est de diviser la Syrie, cela reviendra à diviser toute la région», a indiqué le chef de l'Etat.


Le dirigeant syrien, qui s'attend à ce que la communauté internationale «fasse monter la pression» même si aucun projet d'intervention n'est pour l'heure évoqué, considère que la protestation en Syrie n'a rien à voir avec le printemps arabe. «Notre histoire est différente de l'Egypte, la Tunisie, le Yémen ou la Libye». «Nous n'avons pas suivi la voie de l'entêtement. Six jours après le début des manifestations, j'ai lancé des réformes. Dès qu'elles ont été annoncées, la tendance s'est inversée, les gens ont commencé à soutenir le gouvernement», assure Bachar el-Assad, qui a passé une loi "autorisant" les manifestations et le multipartisme.
«Le rythme des réformes n'est pas trop lent. Envisager l'avenir exige de la réflexion» se défend celui dont les manifestants réclament le départ pur et simple. Assad estime d'ailleurs que la crise n'est pas que politique. «Le défi est le développement de la société. Nous avons adopté une économie libérale, cela a créé des disparités entre les classes». «Gouverner un pays occidental et la Syrie, c'est comme travailler avec un PC et un Mac, les deux ordinateurs font le même travail mais n'ont pas le même système d'exploitation et ne se comprennent pas», analyse le président. «On ne peut pas analyser ce qui se passe en Syrie à travers les références culturelles occidentales».

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